Il était une fois une plaie, un truand et un peuple...

L'Algérie, ce pays merveilleux et impressionnant par ses capacités humaines, sa richesse économique et culturelle, son emplacement géographique qui suscite les convoitises et son histoire marquée par son refus de se complaire dans le malheur, ce pays même reste l'un des pays qui souffrent le plus de la bureaucratie, la corruption et les abus de pouvoir. 

L'Algérie, qui peine à tourner la page du colonialisme qui a été néfaste pour son unité, son identité et sa place sur la scène politique internationale, souffre aujourd'hui d'un retard sur tous les plans infligé par le terrorisme islamiste et ses années noires mais pas seulement...

"La plaie algérienne est Son Gouvernement... comme si, il n'y en a eu qu'un seul depuis la disparition de Houari Boumediene", nous dit un citoyen Algérien. 

Dans ce pays, où on a refusé la vie à  Mohamad Boudiaf nous comprenons difficilement qui décide, qui exécute, qui légifère, qui sécurise, qui terrorise, qui fait la pluie et le beau temps. 

Les infrastructures algériennes, dans tous les domaines, sont inférieures aux capacités du pays et sont loin d'être proportionnelles à ses ressources. 

Les Algériens sont sortis au même moment que les Tunisiens, voire un petit peu avant en fin d'année 2010, pour manifester leur désarroi quant à la cherté de la vie: l'huile et le sucre ayant presque triplés de prix. 

Le gouvernement avait su absorber la colère du peuple avec ce que nous appellerons des "mesures de pompiers" qui accourent au feu avec la solution ultime pour le stopper. Quant à la situation générale, l'analyse des couches sociales et du mal vivre de la population, la mise en œuvre de stratégie à long terme pour permettre aux Algériens de tirer profit de leur pétrole, leur gaz, et la richesse de leur pays, et établir des plans d'actions pour lutter contre la corruption, le détournement de fonds publics, le piston et le terrorisme d'état... c'est une autre histoire!

Pourquoi alors la révolution du peuple Algérien qui était presque née, tarde à arriver? Viendra-t-elle un jour  ou le peuple Algérien a d'autres calculs? A quand son printemps? 

Il est vrai que la situation en Algérie semble beaucoup plus compliquée puisque il ne s'agit pas d'un président ou d'un ministre mais d'un système entier avec sa police et son armée, son administration et ses employés et ses complices de l'autre côté de la méditerranée... A se demander : par qui commencer? Et que demander ?

L’état Algérien a annoncé des mesures notamment s’agissant de l’ouverture de l’espace médiatique Algérien et la régulation des création de partis politiques et d’associations qui divisent qui créent la polémique, puisque certains les considèrent comme « une avancée » et d’autres les trouvent « controversés » et « presque inutiles ».

Si le changement pouvait opérer sans turpitudes et la justice pouvait règner sans passer par la case « massacre », alors que voudrait le peuple ?